Biennale de la jeune émergence – Je te tiens, je ne te tiens pas – sept 2023
Biennale de la jeune émergence
Exposition Je te tiens, je ne te tiens pas
sept 2023
Le Centre d’Art et de Culture de Meudon a accueilli pendant tout le mois de septembre la première Biennale de la Jeune Emergence.
L’idée de cette biennale est née de nos échanges avec la Direction de la Culture de la Ville de Meudon pour promouvoir la très jeune émergence artistique.
La Direction de la Culture nous a confié l’organisation de cet évènement qui a pris la forme de l’exposition « Je te tiens, je ne te tiens pas »
Construite autour du travail de Rada p Borissova, lauréate du Prix Adélie Barbe 2022, l’exposition donnait à voir les œuvres de 5 autres jeunes artistes choisis parmi les postulants au prix, tous récemment diplômés d’écoles d’art ou encore en cours de formation.
Commissariat : Brune Doummar, Alexandre Gras et Garance Le Bars
Les artistes exposés
Jade Boudet, née en 1997, diplômée d’un master de cinéma à Paris 7, et actuellement étudiante aux Beaux-Arts de Paris.
Jade Boudet met en lumière l’urgence et le désir de l’âge adolescent. Elle présente ici Pop the imaginary friend, « objet semblable à un doudou qui n’évoque pourtant pas les sentiments de sécurité et de réconfort ».
Chargé d’une présence inquiétante, « ses allures de figure hantée surgissent du lien qu’il tisse entre la perte et la compensation. »
Côme Ferrasse, né en 1999, a étudié à l’Ecole Supérieure d’Art d’Annecy Alpes et à l’Ecole nationale supérieure d’arts de Paris Cergy.
Artiste pluridisciplinaire, Côme Ferrasse joue avec des formes connues, intimes, codifiées ou familières pour en proposer une expérience impertinente et joyeuse.
Les bas-reliefs citent des ornements « art nouveau », formes que Marie Pic a rapportées de ses promenades urbaines ou visites de manufactures de porcelaine. Aujourd’hui elle questionne l’héritage de ces formes , notre rapport à la représentation de la nature.
Marie Pic, née en 1996, diplômée en 2021 des Beaux-arts de Limoges, vit et travaille à Lyon.
Elle présente ici une fontaine et une série de bas-reliefs en grès émaillé. En paléontologie « archédictyon » désigne les nervures d’un fossile, c’est le titre de la fontaine qui est parcourue d’un motif inspiré par les nervures des ailes d’un insecte imaginaire.
Rada p Borissova, née en 2002, est étudiante aux Arts Décoratifs de Paris ; elle est lauréate du Prix Adélie Barbe 2022.
Le travail de Rada p Borissova est une recherche pluridisciplinaire se fondant sur la notion de crise. Elle « développe […] une esthétique pauvre mais vivante, encore et malgré tout, aux lignes aléatoires, organiques, froissées, effondrées, naissantes ; une esthétique d’une utopie refoulée, faite de ruines, de rouilles, de fonges, de cendres, de sécheresses, de glanage, d’histoires, de strates […] »
Ici c’est la présence/absence du corps de Lolita qui est mis en lumière, témoignant du passage d’une personne ou d’un fantôme.
D’abord confidentielles, les figures et les trames débordent de leurs sources d’origine, viennent faire écho à d’autres et créer de nouvelles mythologies.
Evane Wilcockson, née en 1998, est étudiante aux Beaux-arts de Paris.
A travers la peinture et la gravure, Evane Wilcockson interroge les récits et les personnages qui peuplent son imaginaires.
Léo Moisy, né en 1995, vit et travaille à Nantes. Etudiant à l’école de Beaux-Arts de Nantes, il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Lyon.
Léo Moisy présente ici des œuvres aux matériaux multiples, laissant planer le doute sur leur composition et leur nature.
De gauche à droite : Alexandre Gras, Jade Boudet, Evane Wilcockson, Brune Doummar, Côme Ferrasse, Rada p Borissova, Marie Pic et Cécile Hallier Barbe, présidente de l’association.
Merci à la Ville de Meudon d’être à nos côtés et de nous soutenir dans cette aventure audacieuse.