« En découvrant dans les mois qui ont suivi le décès d’Adélie tout ce que ma fille laissait, j’ai commencé à mûrir un projet, flou et peut-être un peu fou, qui puisse prolonger, poursuivre le travail artistique d’Adélie.
Avec ce sous-jacent : comment une œuvre peut-elle être inscrite dans la vie malgré et au-delà de la mort alors que la vie d’Adélie s’est arrêtée prématurément, et qu’elle était une jeune artiste en devenir ?
Avec ce fil rouge qui rassemble mes interrogations : comment faire vivre ce qu’elle laisse et qui fait œuvre maintenant ? Comment l’inscrire dans un ensemble plus universel ? Comment y inviter la jeunesse créative à laquelle elle appartenait ?
Avec une grande naïveté et avec l’idée qu’il fallait porter ses traces, je suis allée spontanément vers ceux qui avaient côtoyé Adélie, amis et professionnels de l’art.
Ainsi est née l’idée de la création d’une association. »